La désignation des responsables

Une grande partie de son travail a été d'expliquer que l'attitude désagréable de la crapule des mauvais quartiers était générée en grande partie par les Etats-Unis d'Amérique elles-même, sans pour autant nier les responsabilités intrinsèques à sa communauté. Ainsi, comme il l'explique en partie dans un speech de 1992 organisé par The Malcolm X Grassroots Movement, dont un extrait sous-titré (C.S.) se trouve ci-dessous, les individus de sa communauté ayant réussi ne se sont pas assez occupé des leurs, laissant ainsi le champ libre aux seules personnes du ghetto tendant la main aux "petits frères" : les proxénètes et les trafiquants.

Mais encore une fois, Tupac n'était pas de ceux qui ne jettent la pierre que dans un camp. Il explique ici à droite comment sa communauté à échouer un modèle familial structurant (traduction C.S.).



Ce phénomène d'influence est selon lui également dû à la destruction de la famille, poussée par l'acharnement du gouvernement américain contre les minorités (prolifération de la drogue, primoté de l'intérêt du marché, préservation de la classe dirigeante, ou encore difficulté d'accès à l'éducation...)


 

Une fois les responsables désignés,
Que faire?

Tupac en famille (sa maman à SA gauche). Si leurs liens étaient très étroits, il n'en oubliaient pas pour autant les mères perdues de sa communauté, et ce, dès son premier album solo, 2Pacalypse Now, avec en cliquant sur l'image, Part Time Mutha. Vous y reconnaîtrez Part Time Lover, de Stevie Wonder.
Si vous vous demandez qui est <<Brenda>> dont Tupac parle dans le discours ci-contre à gauche, voilà Brenda's Got A Baby, issu de 2Pacalypse Now, son premier album solo. La chanson évoque le sort d'une jeune fille paumée des quartiers défavorisés qui se retrouve enceinte...