À
l'image de la récompense posthume que Tupac a reçu le 21 octobre 2006 au festival international du film Turks & Caicos, Tupac Shakur est parvenu à franchir avec brio toutes les frontières ethniques, culturelles, et géographiques. Si l'on en croit l'ampleur son succès, et que l'on analyse la nature diverse de ses fans, on comprend que ce personnage a su rassembler. Son combat se voulait être celui de tous les opprimés, mais souvent, Tupac évoquait ceux qui ne l'étaient pas, ou s'adressait directement à ceux qu'il considérait comme oppresseurs. En attirant leur attention, il pensait pouvoir faire de ses préoccupations (misère et pauvreté des quartiers) celles de l'opinion publique. C'est ce que Tupac explique dans la vidéo ci-contre extraite du documentaire américain réalisé par Lauren Lazin, produit par Amaru Entertainment et MTV Films Tupac Resurrection (2003).
Tupac a donc prévu une chanson destinée à faire partager de la manière la plus efficace qui soit son expérience avec ses auditeurs, en leur expliquant, comment, selon lui, attirer l'attention pour être entendu. Vous en retrouverez la dans la vidéo ci-dessous à gauche.
Et en réponse à ses détracteurs, Tupac invoque Dieu dans Only God Can Judge Me présent sur All Eyez On Me. Une chanson dont vous pouvez découvrir la première strophe en live dans la vidéo ci-dessous à droite .
Et lorsqu'on l'accuse d'être utilisé par le pouvoir, voilà comment Tupac répond à Ed Gordon pour la chaîne de télévision afro-américaine BET, dans une interview de 1994... L'extrait ci-contre est .
Nous pouvons maintenant mieux cerner Tupac, la section suivante va nous permettre de pouvoir
Décrypter ces codes qui ont marqué plusieurs générations